Une entreprise familiale

     C’est dans les Landes, à 12 km de Dax, que fut créé Fleurs de Gascogne en 1978 par mon beau-frère. Celui-ci décède brutalement en 1982. L’entreprise est reprise par mes beaux-parents et mon épousequi n’avaient aucune formation horticole. A cette époque l’activité est essentiellement horticole classique, avec ventes sur places et marchés locaux, le Pelargonium étant présent qu’avec une dizaine de cultivars au fond d’une serre.

     En 1991, je reprends le « flambeau » sous la forme d’une société : Earl Fleurs de Gascogne, avec un développement autour de ma passion, le Pelargonium. Je suis associé avec ma belle-fille, mon épouse et 3 employés plus les saisonniers, avec toujours la vente sur marchés, et depuis ce moment sur les expositions (Gaujacq, Courson, etc..).

 

Une rencontre intéressante

     C’est en 1991 que j’ai la chance de rencontrer un des plus grands experts en Pelargonium en Europe et surement au monde : Mr Damion jean Pierre (Président de la section Pelargonium à la SNHF). Cette rencontre va être un tournant dans ma vie, avec une transmission de la passion, la découverte de la botanique liée au monde fabuleux du Pelargoniums, appelés populairement « geraniums ».  Une ou la plante la plus populaire et pourtant la plus méconnue, d’où ma volonté de préserver, faire découvrir ce patrimoine extraordinaire.

     En 2004, je me retrouve seul après le décès de mon épouse, mais pas le droit d’arrêter, pour la mémoire, « l’aventure » doit continuer et avec encore plus recherche, pour changer le paysage horticole.

 

Un expert en la matière

     Le Pelargonium devient alors mon « fer de lance » de mon entreprise, je deviens un expert en la matière pour le public, et pour la presse spécialisée. Ceci ne faisant que noircir le regard du monde horticole professionnel envers mon travail de "vérité, d’améliorations, de transmission" : pas grave, bien au contraire, cela « booste » encore plus.

Mes expérimentations, mon patrimoine génétique accumulée au fil de mes recherches, et échanges, me permettent de créer, sélectionner de nouveaux cultivars.

 

Une production naturelle

     Toutes mes plantes sont cultivées de manière raisonnées, sans pesticides, sans insecticides ou produits chimique, la Protection Biologique Intégrée étant utilisée depuis 2004. Mes travaux de créations sont obtenus par pollinisations manuelles, dans le but de créer de nouveaux cultivars innovants, faciles à cultiver et à entretenir par les clients. Le but étant de changer le paysage des jardins, grâce à la diversité : caractère principal du Pelargonium.

 

Planéte Pelargonium®

     En 2009, j’ai créé un Jardin Botanique (Planéte Pelargonium®) dédié aux Pelargoniums, ceci étant le fruit d’un rêve et d’un objectif suite à un voyage fabuleux en Afrique du Sud en 1998. Une volonté de montrer la diversité végétale de manière simple, pédagogique, ouverte à tout public. Le jardin étant aussi une volonté de transmission d’une passion, d’un savoir après des jeunes, de tous, y compris « les consommateurs Industriels »., et néophytes. Garder, sauvegarder, créer, transmettre, faire découvrir cette « planéte » fabuleuse, celle du Pelargonium.

 

Des plantes résistantes

     Je cultive mes plantes dans des tunnels, un hors gel est maintenu l’hiver. Ma technique de culture, est basée sur une irrigation très modérée, le but étant d’obtenir des plantes résistantes.

 

Des ventes directes

     La commercialisation s’effectue en vente directe : sur place, sur les expositions,  via notre catalogue et internet.

 

Des échanges fructueux

     Je travaille beaucoup en échanges réguliers avec mes collègues Anglais, et diverses pépinières dans le monde. J’entretiens depuis 1991 une relation forte de collaboration, d’échanges, et de sauvegardes avec le Museum d’Histoire Naturelle. Fruit de cette collaboration : la collection de Pelargoniums présente au Museum (dont 70% viennent de ma pépinère) est référencée au Museum, donc obligation de préservation et cette une Victoire récente (printemps 2012). Mon travail étant de faire évoluer le paysage des jardins, de montrer la botanique avec un nouveau « visage » : plus moderne et accessible à tous.